Rugby à 5, Arbitrage et Dépassement : L’intrépide parcours de Mafuz ADAM
07/03/2024Comment es-tu arrivé jusqu’au rugby ? Pourquoi as-tu choisi ce sport ?
Mon choix du rugby s’est fait un peu au hasard. Au départ, j’ai commencé à courir pendant la période du COVID. Ensuite, l’idée de pratiquer un sport collectif a émergé. Après des recherches sur plusieurs disciplines, j’ai découvert le rugby loisir, notamment le rugby à 5, une pratique accessible sans prérequis de connaissance et sans plaquage. Les séances d’essai m’ont séduit, et depuis, je continue à pratiquer.
Qu’est-ce qui te plaît dans le rugby à 5 ?
Ce qui me plaît dans le rugby à 5, c’est la convivialité au sein de l’équipe. L’équipe mixte, composée de joueurs et joueuses de tous âges et de diverses professions, offre une occasion unique d’apprendre des techniques tout en favorisant le développement personnel. C’est particulièrement bénéfique pour les personnes réservées comme moi.
En plus de jouer à 5, tu officies en tant qu’arbitre sur les rencontres. D’où te vient cette motivation ?
Ma motivation est liée à l’envie d’apprendre de nouvelles choses. Avant de découvrir les règles via la FFR, je n’avais aucune familiarité avec ce sujet. On m’a dit que cela ne posait aucun problème d’essayer, même sans connaissance, alors je me suis lancé.
Tu as choisi d’aller plus loin en suivant une formation pour devenir arbitre sur les compétitions régionales, alors même que tu n’as jamais pratiqué un rugby avec plaquage. Est-ce qu’on peut dire que l’arbitrage est une vocation ? Qu’est-ce qui te plait dans cette fonction ?
Je ne suis pas certain si l’on peut employer le mot « vocation » et/ou si l’arbitrage me plaît. Mon premier objectif est d’apprendre, puis de décider si cela me plaît. Effectivement, j’ai officié quelques matchs sans avoir pratiqué le rugby à XV, simplement en consultant les règles du jeu. Ce n’était pas facile du tout, car il me manquait beaucoup de connaissances sur le jeu, et il y a beaucoup d’enjeux, notamment être autoritaire et assurer la sécurité des joueurs. Bien sûr, il est nécessaire de le pratiquer pour l’apprendre.
Actuellement, je suis en train de suivre la formation théorique, où nous abordons divers thèmes et cas d’études en détail. Les matchs sur lesquels j’ai officié me permettent de mieux comprendre la formation et d’avoir des réponses aux questions liées aux situations vécues et aux lacunes de connaissances durant ces matchs.
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Quels défis anticipes-tu dans cette transition du rugby à 5 vers le rugby à XV ?
Pour l’instant, je ne perçois pas de défis particuliers. Cependant, si des défis se présentent, je les considère comme des opportunités d’apprentissage. La principale perspective est de m’immerger dans le rugby à XV, de comprendre ses spécificités et de m’adapter aux nuances du jeu.
Comment vois-tu ton avenir dans l’arbitrage et en tant que joueur ?
Tout d’abord, il est essentiel que je détermine si l’arbitrage me plaît réellement. Si c’est le cas, je souhaite poursuivre son apprentissage et sa pratique, en le considérant à la fois comme un loisir et/ou une passion liée à une activité sportive. En parallèle, en tant que joueur, j’ambitionne de m’investir davantage dans le rugby, en acquérant de l’expérience et en contribuant au développement de mes compétences sur le terrain. Mon objectif est de trouver un équilibre entre ces deux facettes, en tirant le meilleur parti de chacune pour enrichir mon parcours sportif et personnel. Je suis ouvert aux opportunités et aux défis que ces deux rôles pourraient me réserver, tout en demeurant déterminé à explorer les multiples facettes que le monde du rugby a à offrir.